La femme est maintenant une sculpture scintillante se déplaçant dans les marées océaniques, roulant au cœur des vagues, s'élevant, avançant contre elles, étant emportée, et finalement émergeant avec force et joie, plus profondément que l'angoisse des cœurs (Nietzsche). Les marées s'inspirent de la Danse de l'Avenir d'Isadora Duncan. Nous ne nous tenons pas sur la plage et ne demandons pas à l'océan quel était son mouvement dans le passé et quel sera son mouvement dans le futur. Le mouvement... est éternel à sa nature. À travers les illusions créées par la caméra et le montage, le temps et l'espace se retournent sans cesse sur eux-mêmes alors que le spectateur participe à ce rêve éternel devenu réalité.
Amy Greenfield, Tides, 2009 (1982), film, édition de 10, durée 12:01 minutes
Le Mur